Peu de temps avant l'effondrement de ce monde , le chaos régnait et de nombreuses contrées furent détruites. Les villes, les villages et les camps militaires furent des cibles régulières et même prioritaires. L'avant poste de recherches où a vécu 157 ne fit pas exception et n’étaient plus que des ruines balayées par le vent. Par miracle, la cave où était sa cellule fut épargnée, ou avait résisté suffisamment pour que 157 puisse sortir de là. À croire qu'il était si inexistant dans ce monde que personne ne l'avait remarqué. Quand le calme revint , 157 sortit de son doux foyer. Son instinct l'appelait, comme une attraction... Il prit les premières armes qu'il trouva, une épée et une dague sur des cadavres de la garde du laboratoire. Ce monde était nouveau pour lui. Il vivait un jour après l'autre, une proie à la fois, et rarement au même endroit. 157 était même souvent entouré des animaux des environs, d'ailleurs aucun prédateur ne s'approchait de lui, ou très peu... Ni les démons, ni les anges ne sentaient sa présence pendant ces années d'errance. Pendant ces années là, il ne put s'empêcher de s’attacher à une louve qu’il appela Maïa. 157 faisait sa vie, souvent accompagné d'animaux mais la plupart du temps seul. Un jour, poursuivant les papillons à travers la forêt, il se figea au doux son des hurlements audibles à quelques kilomètres d'ici. Les pleurs l'envahissent, son corps se mit en alerte, et comme happé par ces hurlement, il fonça jusqu'à trouver la source de ces appels à l'aide. il se retrouva vite face à une plaine gigantesque avec quelques bâtiments au loin complètement dévastés. En face de lui se trouvait les restes d'un champ de bataille, la récolte macabre des charognards commençait, une odeur de mort et de viande fraîchement mise à nue planait dans l’atmosphère. 157 ne remarqua pas cette odeur sur le coup, trop concentré à retrouver l'être qui l'appelait. Naviguant entre les cadavres et les structures de guerres, s’approchant progressivement de la voix. Arrivé face a Maïa, il ne put s'empêcher de réagir, les larmes coulant à flots... Il mit de la terre du champs sanguinaire sur ses plaies et resta plusieurs jours a son chevet. Après quelques jours, il transporta la louve dans une grotte au fond de la forêt non loin de là pour être à l'abri le temps que cet animal démoniaque se rétablisse. La vie suivait son cours. Depuis, elle suivait 157 comme une mère, le protégeant des dangers. 157 laissa cet être vivre auprès de lui, une complicité sans pareil naquit entre eux. Ils avaient un lien particulier, comme s'ils se parlaient sans ouvrir les lèvres.  

Une nuit, 157 rêva de plaines immenses, de forêts aux arbres gigantesques et d’enfants qui jouaient avec lui…. Au fur et à mesure  de ce rêve il vit une femme magnifique à la chevelure de bronze , ornée de feuilles , entourée de bêtes toutes différentes. Cette femme lui racontait des histoires, entourée des enfants … Ce rêve semblait si beau , puis la nuit tomba brusquement et la femme se redressa , les enfants avaient disparu …. Puis elle prit le visage de 157 entre ces mains et lui murmura avec douceur : “je t’offrirai ce rêve mon enfant”….
157 se réveilla brusquement, confus  …

157 :
Physiquement, 157 est plutôt élancé. Le pelage de sa queue est noir de geai (noir au reflet bleu), sa peau est d'une blancheur dignes des plus beaux  et immaculés manteaux de neiges des montagnes naines, ses longs cheveux sont de la même couleur que le pelage de sa queue. il arbore des griffes et des canines aussi imposantes qu'un prédateur. Une beauté animale, une peur instinctive face à cet être qui laisse l'impression qu’il peut vous ouvrir la gorge à tout moment sans pour autant ressentir la moindre haine émanant de 157. Ses pupilles sont celles d'un chat aux yeux verts rappelant la beauté des feuillages des forêts elfiques. Il porte constamment un masque de carnaval laissant juste ses yeux apparaître. On peut remarquer la pointe de ses oreilles à travers sa capuche, un peu comme les oreilles elfiques mais la forme semble différente, ressemblant à celles d'un loup. 157 semble faire 1m55, pas plus. Il sécrète du poison par sa peau et ses griffes , sa morsure est aussi venimeuse. D'ailleurs, les poisons ou toxines lui font rarement quelque chose, ou très peu, et ses os se ressoudent très vite. De plus , ces sens sont bien plus aiguisés que ceux des meilleures prédateurs connus jusqu'à ce jour et il est nyctalope.

157 arbore des vêtements pour enfant noirs en cuir sombre usés qui cache la totalité de son corp. Il a une cape à capuche devenu grise avec le temps, il porte toujour sa capuche lançant juste apparaître ces yeux de chats verts a cause de son masque de carnaval. Il porte aussi des mitaines laissant passé ces griffes et une partie de ces doigts. Il marche pied nu, plus pratique pour ces griffes à ces pieds. La seule chose qu’il a aux pieds ce sont des bandes de tissu. On peut aussi remarquer sa queue de loup. Sur Maïa il y a un harnachement pour porter 2 sacoches plutôt grandes et accrocher le fourreau de ses armes.
Il utilise parfois une épée et une dague magnifiquement ornées de symboles angéliques, mais surtout ses griffes, voire ses crocs. Ces lames font grandes comparées à lui, faites pour des hommes plus grands, et sont émoussées.

On peut remarquer qu’il fait preuve d’une force incroyable, il est capable de soulever des charges lourdes que même les adultes les plus chevronnés n’oserai les soulever ne serait-ce qu’un peu. Briser la nuque d'une proie énorme est une chose simple pour lui.

Il est de nature très curieuse. On remarque directement qu’il est distant avec les gens qu’il rencontre , on l’entends très peu parler. Sa voix est aiguë, comme celle d’un enfant. Il est aussi distrait, il s’amuse pour un rien.

Maïa, la Mére infenris :
Maïa la Louve vient clairement des Enfers , pas de doutes.... Mais voir la Louve aussi proche de 157, rappelant le rapport entre une mère et son enfant , est comme une lueur d'espoir transperçant  les ténèbres.  Elle fait plus de 2 mètres assise, et dégage de la chaleur. Plus elle s'énerve, plus cette chaleur s'intensifie drastiquement. Elle est capable de dégager une fumée très sombre rappelant celle des hauts fourneaux nains pour disparaître. Elle a plutôt un sale caractère, mieux vaut ne pas s’en approcher.