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 157, L'enfant-bête

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MessageSujet: 157, L'enfant-bête   157, L'enfant-bête Icon_minitime1Jeu 21 Mai - 11:59
N°157


Les exploits de la guerre d'un monde oublié:


Pendant la lutte entre le bien et le mal, le monde ne s'est pas détruit en un jour.  La guerre a commencé comme toutes les guerres, une raison que seul les grands de ce monde perdu auraient pu vous conter.
Tout s'est fait progressivement et bien des batailles furent contées et bien des choses faite. Grands nombres de cauchemars aussi.... Des villages rasés par des hordes de démons, des anges les affrontant pour protéger la Vie, aux attaques aussi destructrices que celles de leurs opposant.... On parlait de vagues de Lumière emportant les maisons et les montagnes, et d'autres horreurs provoquées par les forces du Mal.

Dans tout ce chaos, certains visionnaires faisaient des recherches, tout comme les fous.
On parlait de tentatives pour battre les forces adverses, d'armes créés à partir de magies interdites ou encore de sorts et de poisons aussi mortels qu'une montagne qui tombe du ciel ou que les flammes les plus noires des enfers et bien d'autres choses.  Je vous laisse imaginer tout ce que cela a pu engendrer ....

Mais tout ceci n'est plus que murmure et ne concerne pas vraiment 157.
Sa mère était une succube capturée au combat pendant la guerre, son père un ange...
Un grand chercheur qui a contribué à l'avancée des armes et des sorts contre les démons, ces recherches furent souvent couronnés de succès. Ces avancées technologiques furent couramment  employés dans les laboratoires angéliques ainsi que sur les champs de batailles.
Un amour interdit ou une séductrice démoniaque me direz vous, et beaucoup le confirmeront sans vraiment connaître cette histoire. Malheureusement ces recherches n’ont pas été simple à mener, et beaucoup de prisonniers de guerre ont été utilisés dans ces recherches et n'ont pas résistés à ces expériences.


L'immaculé conception:


Cet Ange de haut rang aimait son pouvoir, sa place dominante dans la hiérarchie. Malgré les nombreuses tortures que subissait la succube, elle se montra indomptable et ne put s'empêcher de lui promettre qu'il la ferait plier, qu’il la briserai. Pour lui, ce n’était qu’un jeu, un passe temps. Cette succube est morte quelques années après son emprisonnement, mais dans cette antichambre du bonheur, elle sentit quelque chose fleurir en elle. On dit que le bien naît du mal  et le mal naît du bien, d’elle naquit  cet enfant non désiré...
L’Ange savait que ce genre d’engeance voit rarement le jour et normalement ils naissent mort-nés ou difformes et leurs espérances de vie est très courte, mais l’espoir que la démone eu pendant sa grossesse à eu bien plus d’impact sur cet enfant que tout ce qu’il aura subi par la suite. En effet, quelque part dans le monde des dieux et des esprits, quelque chose entendit l’appel de cette mère. Beaucoup de monde parle de cette entité mais peu en crois encore l'existence hormis les druides. Cette entité est la mère de tout, gaïa. Elle commença par comprendre que cette démone avait changé, un démon ne peut éprouvé d’espoir…. Gaïa ne put s'empêcher de tendre la main à ce futur enfant, elle procédant donc à l’élimination de ces forces qui aller le réduire à l’état de monde. Même si elle ne put changé sa nature contradictoire, au moins ni le Divins ni le Malin ne l’aura. Elle harmonisa cette nature particulière avec sa propre essence, puis elle lui créa une âme à partir d’un fragment de la sienne et lui offra. Cette être serai un de ces enfants et “il vivra s’il en a la volonté” se disait-elle. Une fois son oeuvre faite, elle laissa ce monde s'occuper du reste.

L'Ange remarquai l'intérêt que la succube avait envers cette enfant et se servit de lui pour briser la démone…


Les douceurs de l'enfance:


157 a grandi dans cette pièce où sa mère l’a mis au monde, où elle est morte et où il a vu les noirceurs que ce monde lui avait apporté.
L'ange vertueux se servait quelquefois de 157 pour tenter d’attirer des démons mais sans succès...  La seule chose qu'il attirait était la faune environnante, on pouvait aussi remarquer que les rats dans la cage étaient protecteurs envers 157, ce qui énervait l'ange. Avec le temps, il remarqua une chose, 157 pouvait se dissimuler: pas simplement se camoufler, même si par moment 157 se rendait complètement invisible, il effaçait sa présence, son odeur et se déplaçait silencieusement en permanence. De plus, ses capacités de guérison étaient incroyables. L'ange était convaincu que cette bête n'avait pas d'utilité, il lui fallait produire des armes capables de dévaster des contrées entières. La seule utilité qu'il lui trouva était celle d'un défouloir, le voir pleurer à chaque rat écrasé l'amusait. Paradoxalement, 157 n'avait aucune réaction pendant ces séances de tortures, comme un corps sans vie.
Les années s'écoulèrent...

Peu de temps avant l'effondrement de ce monde, le chaos régnait et de nombreuses contrées furent détruites. Les villes, les villages et les camps militaires furent des cibles régulières et même prioritaires. L'avant poste de recherches où a vécu 157 ne fit pas exception et n’étaient plus que des ruines balayées par le vent. Par miracle, la cave où était sa cellule fut épargnée, ou avait résisté suffisamment pour que 157 puisse sortir de là. À croire qu'il était si inexistant dans ce monde que personne ne l'avait remarqué. Quand le calme revint, 157 sortit de son doux foyer. Son instinct l'appelait, comme une attraction... Il prit les premières armes qu'il trouva, une épée et une dague sur des cadavres de la garde du laboratoire. Ce monde était nouveau pour lui. Il vivait un jour après l'autre, une proie à la fois, et rarement au même endroit. 157 était même souvent entouré des animaux des environs, d'ailleurs aucun prédateur ne s'approchait de lui, ou très peu... Ni les démons, ni les anges ne sentaient sa présence pendant ces années d'errance. Pendant ces années là, il ne put s'empêcher de s’attacher à une louve infernis qu’il appela Maïa.. Depuis, elle suivait 157 comme une mère, le protégeant des dangers. 157 laissa cet être vivre auprès de lui, une complicité sans pareil naquit entre eux. Ils avaient un lien particulier, comme s'ils se parlaient sans ouvrir les lèvres.  


Un merveilleux village:



Pendant son errance, la faim était une compagnie régulière même si il chassait très bien car avec le temps il dû apprendre à se trouver de la nourriture. Mais vers la fin de ce monde, les proies se faisaient de plus en plus rare. 157 était souvent attiré par les odeurs venant des villages au petit matin. L’odeur du pain chaud, celle-ci agissait comme un aimant sur lui. Malheureusement, il était souvent tabassé une fois repéré. Un jour, il ne fut pas attiré par une odeur mais par des voix. Ces voix étaient similaires à la sienne, ce qui l'intrigua puis alla voir ce qu'étaient ces voix. C'était des enfants, tous plus ou moins du même âge. Il s’approcha d’eux sans se cacher, comme émerveillé. L’une petite fille remarqua 157 et eu des étoiles dans les yeux en voyant ces oreilles de loup dépassé de sa chevelure longue et ne pu s'empêcher de le coller, comme le miel aux poils des pattes d’un ours. Elle lui posa plein de questions. les autres enfants étaient plus distant, ces oreilles, ces griffes, cette queue…. la plupart avaient peur. Cette petite fille n’avait clairement pas peur, elle le trouva magnifique et venu d’un conte de fée, ces questions se multipliées mais 157 ne parla pas. la petite fille se fâcha et le frappa sur la tête en prétextant qu’il était malpoli et qu’il fallait répondre à une jolie demoiselle, la réaction de 157 fut de se laisser tomber au sol en attendant que l’on finisse de le tabasser. La petite fille était choqué et triste de le voir ainsi, elle le prenna par la main et l’emmena jouer avec les autres. 157 l’a trouva jolie, elle avait un bracelet en bois sculpté avec des motifs de fleurs. Il se laissa emmener par ce qu’il était le plus proche de sa représentation d’un “Ange venu du ciel”.

157 viva non loin de là pendant quelques semaines, à jouer avec ces amis et à manger avec eux car avec le temps ils se sont mis a venir manger avec et comme 157 ne mangeait jamais devant eux alors ils se sont mis à lui en amener au vu du bruit émanant de son estomac.
La vie était belle, rythmée par les jeux et les rires. Même pendant le carnaval, les enfants avaient préparaient une fête costumé  autour de leur vieux chêne. Ils avaient même ramenés un masque pour 157 qui ne quitta plus. 157 appris à parler avec cette bande de joyeux garnement, mais quand il s'agissait d’aller proche de la population, il se refermait toujour et ne les suivait pas . Un jour, l’alerte au village était donné. Des forces démoniaques étaient à 3 jours d’ici et les adultes préparaient leur départ. Voyant que des enfants avaient encore disparu, ils les chercha. Comme à leur habitude, ils se disent que les enfants doivent être dans les plaines et donc ils se dirigea vers les plaines, la ou il y a un grand chêne et ils savaient que ce chêne était leur point de rendez-vous. Une fois sur place, ils étaient rassurait de voir les enfants jouaient gaiement. Mais …. ces adultes en voyant 157, se prit d’une rage incroyable. Ils interpella les enfants en hurlant: ” UN DÉMON !!!! FUYEZ LES ENFANTS !!!!!!!! “ Les enfants, prient de panique, ont commencés à courir vers les adultes en pleurant et en hurlant…. 157 resta figé, il était perdu dans ces pensés car encore sous l’effet de l'euphorie. En voyant les adultes, ils compris tout de suite ce qui allait se passer. La petite fille qui lui avait tendu la main depuis le début s'arrêta nette à mi chemin vers les adultes et se retourna. Elle se mis a courir comme un diable vers 157 pour aller lui prendre la main, elle le fixa dans les yeux et le tira vers les adultes. 157 se laissa faire, comme si il ne craignait rien avec son amie.
Un des adultes hurla: “ Arêtes toi!!!! N'amène pas ce démon avec nous !!!! “
La petite fille s'arrêta et hurla: “ C'est mon ami, il est gentil, il nous veut pas de mal !!!! ”
Les adultes s’approcha d’eux en courant pour les empoignés et les séparés. Une fois fait, un des adultes emmena la petite fille à quelques mètres tandis que les autres commença à bloquer 157. Cette sensation de sécurité parti en même temps que le contacte avec la main de cette petite fille et il reprit ses anciens réflexes, ceux qui lui ont permis de survivre pendant les séances de jeux avec son tendre père. La vie quitta le regard de 157 et n’était plus qu’une poupée de chiffon aux mains de ces ravisseurs.
L’un d’eux remarqua très vite la marque angélique sur sa joue et dit : “ cette marque, j’ai vu la même chose sur des démons que les anges ont fait prisonniers ”. Les adultes pris un air effrayant, ils allaient devoir faire quelque chose. L’un des adultes parti au village et revint au bout de 10min avec des clous pour les poutres et un marteau. Pendant ce temps là, ils avaient déjà commençaient à massacrer ce fameux démon.
Les enfants pleuraient, ils étaient horrifiés. La petite fille hurlait comme un diable. Quand l’adulte revint, ils maintena 157 contre le chêne et il n'opposa aucune résistance. Ils écartaient ses membres et le cloua à cet arbre. La petite fille les maudissaient à plein poumon tout le long de cette scène. En voyant 157 ne pas réagir, une profonde tristesse la gagna, bien plus intense que celle qu’elle éprouvé les voyant faire. Elle comprit une chose , se n’était pas la première fois qu’il subissait ce genre de traitements… A la vue de cette pensé, sa colère et sa rage fut encore plus grande. Les adultes s’en donnait à coeur joie sur ce corps épinglé, puis l’un d’entre eux lui planta une épée dans le corps. 157 était quasiment mort, la malnutrition n'aident pas non plus, mais il resta encore conscient. La petite fille prit le couteau accroché à la cuisse de son geôlier pour la planter dans celle ci et couru vers son ami en hurlant: “ NOOONNNNN !!!!!! ” avec le son des pleures de ces camarades impuissants en font. 157 regarda difficilement la petite fille, puis un silence de mort tomba. Un des adultes prit son couteau et le planta dans le coeur de la petite puis recula puis dire: “Elle s’est fait corrompre “.
157 murmura dans un dernier effort: “ Ma…… ïïïaa …. ”, c'est à ce moment qu’il perdit connaissance…. Avec son masque de carnaval qui chérissait temps accroché à la cordelette qui le servait de ceinture.
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MessageSujet: Re: 157, L'enfant-bête   157, L'enfant-bête Icon_minitime1Jeu 21 Mai - 12:02
Rencontre avec un grand personnage:


Combien de temps est-il resté accroché là? Seul le temps le sais. D’ailleur son corps combattait la mort tandi que 157 était dans une sorte de coma. Le réveille fut dur, entre la douleur provoqué par ces blessures et les rayons du soleil qui venait lui chatouiller les yeux, mais l'atmosphère était si apaisante, comme une tanière.  Mais ce qu’il lui remit les idées en place et qui l’a fortement intrigué s’est ces odeurs présentent tout autour de lui, un mélange entre le métal chaud et une grotte, et bien d’autres encore qu’il ne reconnut pas. Ce qui l'entourait lui était étranger, la tente, le lit ou encore les livres, tout ça l'intéressait bien plus que le matériel médical qui lui était si familier, même ce qui était exposé à l’extérieur l’émerveillé.
Il était si intrigué par ces nouvelles trouvailles qu’il ne remarqua pas la présence du nain:
- ” Bonjour gamin, ici, derrière, je suis Ribur, je t'ai... “.
157 entendit cette voix rauque et ne se laissa pas prier pour se caché directement dans cette tanière si étrange. Sous son drap, il entendit le nain se rapprocher doucement . “Que faire maintenant” se demanda t-il . Puis il entendit :
- “ N'ai crainte, je ne te veux aucun mal crois moi, je t'ai trouvé il y a plusieurs semaines déjà, accroché à un arbre, tu étais dans un piteux état tu sais. Tiens, maintenant que tu es éveillé ceci devrait te faire du bien “. 157 était à la fois surpris et apeuré, pourquoi un adulte voudrai lui donner de la nourriture après tout…. Mais la faim le tiraillé et donc il sorti tout d’abord un oeil et vit le nain lui tendre un morceau de fromage et quelques biscuits secs. 157 vit l’homme et s'interrogea en voyant un enfant avec une barbe, et le visage creusé par les épreuves. L’appel était trop fort, il décida donc de prendre la nourriture avec une extrême prudence et rapidité. Le nain répliqua ensuite:
-« Profites en, mais mange doucement, tu en auras d'autre ne t'inquiète pas »; puis il partit le laissant seul. 157 mangeai avec appétit tout en observant l’intérieur et fixa durant de longues minutes le matériel médical. Une fois fini de mangé, il fixa encore ce matériel mais quelques seconde plus tard, cette excès d’excitation et la digestion l’assoma. Après quelques heures de repos, il se remit à fixer encore le matériel médical, mais pour une fois il se sentait mieux qu’après une séance de détente avec son tortionnaire.
Après quelques minutes, il se souvenu du visage de cet être aussi grand que lui. Avec timidité, il sorta pour voir de ces yeux le nain qu’il pensait avoir réver. Une fois le nez dehors il regarda pendant un court instant le nain qui  lui sourit gentiment et lui demanda:
“ Pourquoi me regardes-tu ainsi? N'as-tu jamais vu de nain auparavant? “.
157 se metta à bonne distance de lui et l'observa en tournant autour, comme une bête qui évaluerait si il y avait un réel danger. Il ne comprenait pas pourquoi cet enfant-adulte l’avait aidé et qu’est-ce qu’un nain?  Au bout d’un moment, 157 se figea pour s'asseoir à 4 pattes. 157 pouvait s’enfuir, mais il comprit très vite que ce nain lui avait sauvé la vie, mais pourquoi? Il réfléchissait longuement en repensant à toutes les atrocités que le nain pourrait lui infliger. Par instinct, 157 ressenti comme un profond respect envers ce nain qui semblé paisible. Il l’observa longuement, ce qu’il faisait avec la nourriture.
Une fois le repas préparé, Ribur partagea à part égale le menu du jour, il déposa la gamelle pleine de 157 de l'autre côté de la cuisinière, sur le temps qu'il préparait la sienne. Ribur s'installa sur sa souche de bois pour manger et au moment où il leva les yeux 157 déposait la gamelle vidée du côté « nain » du poste de cuisine. Le nain étonné lui tendit son bol, qui fut englouti également à une vitesse impressionnante.
“ Serais-tu si affamé? Veux-tu que l'on aille chercher plus de viande pour que tu puisse à nouveau te repaître? “  Demanda Ribur à 157, celui-ci ne répondit pas mais hocha la tête vivement. Le nain prépara donc le nécessaire pour dépecer une poule et à cet instant précis il se vit pousser par 157 pour se jeter sur la poule vivante, lui fracasser la nuque d'une simple pression de la main et commencer à la dévorer ainsi, sans même la déplumer. 157 se régala mais en voyant ribur tenté de le séparer de son repas, il grogna par réflexe en se souvenant que les Anges lui prenaient souvent les proies qu’il ramené lors des tentatives de chasse au démon. 157 s’empressa donc de dévorer la poule pour qu’au retour du nain qui était parti mettre les autres autres poules à l’abri. 157 semblé enfin rassasié. Puis, machinalement il repris ces interrogations et se mit à observer ribur.
Cet adulte est si étrange pour 157, aucun n’avait eu autant de bienveillance envers 157, et jamais sans que cela finisse par 157 le nez dans la poussière ou dans la boue. Ces questions qui se bousculait dans cette petite tête ne faisaient qu'accroître sa curiosité. Puis, ribur demanda:
“ Mais dis moi gamin, comment t'appelles tu? D'où viens-tu? Qu'est-ce que ce chiffre sur ta joue? Qui t'a fait ça? “. 157 était encore méfiant et ne répondit pas par les mots, il lui montra sa joue et se pointa pour faire comprendre au barbu son nom.
“ 157? C'est ton nom? “ demanda le nain, et 157 hocha de la tête.
“Mais, ce n'est pas un nom, tu n'es pas un chien ou un animal et encore moins un numéro! Je te nommerais de tout autre façon que cela, mais sûrement pas par un numéro! Jusqu'à ce que tu te choisisse un nom, comme les nains ! “ disa t-il mais 157 ne comprenait pas vraiment ce qu’il voulait dire par “ ce n’est pas un nom ”, il était juste 157 mais cette remarque l'agaçait, ne pas comprendre l’agaçait. 157 voulai savoir, il fixa ribur avec une certaine détermination tout en s’étirant en se relevant. Encore une fois, l’appel de l’estomac n'attendait pas. Puis, il fonça à l’extérieur pour trouver de quoi manger et aussi voir si son corps était remis un peu. Il coura après les poules pour en attraper, tandis que le reste de la troupe était paniqué. il coura quelques minutes , plus pour le jeu au final que pour la nourriture . Mais l’estomac n’attend pas, alors 157 attrapa 2 poules et rejoigna ribur qui s’était installé pour fumer sa pipe. 157 lui lança une des poules mortes en signe de reconnaissance et se dirigea à sa place pour manger sa poule fraichement attrapés. tout en mangeant, il observa ribur et se demandait pourquoi il jouait avec la nourriture et surtout pourquoi jetai t-il ces parties de la poule. Il observa ribur avec attention. Puis, comme le chant d’une sirène appelant les marins en mer, l’odeur de cette poule envoutait 157.
“ Héhé, parfois, si on patiente, c'est bien meilleur cuit que cru tu sais? “ Ria encore Ribur, cet enfant l'amusait beaucoup. Ribur sépara la pitance en 2, puis donna l’une des parties à son compagnon de fortune qui se jeta sur cette viande à l’odeur si agréable.

Le lendemain matin, 157 se réveilla plus tôt que ribur et le laissa dormir. Il s'asseya à côté de la tente afin de profiter de la fraîcheur du matin pendant quelques minutes puis pris la route en direction de la forêt pour se balader. Plus il avançait dans la végétation, plus ces souvenir le hantait. Arrivé au bord d’un ruisseau, il regarda son reflet puis commença à se débarbouiller, il se metta sur un rocher à 2m de la puis s’asseya. Il pensa longuement, mais plus le temps passait plus il entourait d’une multitude d’animaux. Il se remémora l'assassinat de maïa, son impuissance le pesai. Pourquoi elle, il se mis a pleurer, seul, observant ces mains. Il entendit ribur hurler après lui au loin mais ne répondit pas, 157 pensa que tout était de sa faute et que peut-être il méritait ce qu’il lui arrivait. Puis, il senti une présence l’observer, il se retourna lentement et vit ribur. 157 avait comme un lien particulier avec les animaux et quand il vit ribur, son instinct donna l’alerte ce qui fesa fuir les bête. 157 entendi:
« Tu étais donc là, j'étais mort d'inquiétude, je ne t'ai même pas soigné ce matin, rentre avec moi s'il te plaît » en lui tendant la main. Encore sous le coup de ces pensées et en ressentant la sincérité de ribur dans sa voix  , il se leva et se montra dès plus docile. Il suiva le nain sans émettre aucun bruit. Arrivé au campement , 157 était encore sous l’effet de ces pensées. Son calme était celui d’une personne qui se sentait coupable .
Ribur pris les devant machinalement pour soigner 157, mais par réflexe 157 eu un sursaut mais sembla épuisé.
« N'aie crainte, je ne te ferais aucun mal, ça fait déjà un moment que je le fais et que tu ne bronche pas, tu vas pas faire ta naine maintenant! » dis Ribur calmement mais assez fermement que pour se faire obéir.
157 obéissa, laissant faire le nain. Après avoir remarquai l'arrêt que ribur faisait, il se retourna en regardant ribur, attendant qu’il finisse puis ribur disa:
« Tu as l'air de te soigner tout seul, pourquoi le ferais-je? »
Entendant cela, 157 alla se coucher, épuisé physiquement comme mentalement. Sa guérison le fatiguait autant que ces pensées.
157 dormait profondément, mais quelque chose le réveilla brusquement! Une odeur horrible, qui lui brûlait l’intérieur du nez à chaque respiration. 157 fit un bond, cette odeur était bien plus agressive que l’odeur de la fumée émanant de la pipe à ribur. Puis il entendit ribur:
« Mais tu te sens bien? Ça te prend souvent ce genre de chose??? »
157 chercha d'où venait l’odeur, puis fixa l’amphore qui agissait comme un répulsif à cause de son  odorat. Le nain se pressa de finir sa chope puis referma l’amphore. Il se frotta le museau pendant un petit moment, puis l’odeur du ragoût chassa vite ces nausées pour laisser place à une envie soudaine d’y goûter et s’empressa de poser ces mains sur la marmite pour sentir de plus près. La douleur du a la marmite bouillante lui serva de leçon à ce moment là. Pendant le reste de la soirée, une guetté régné dans ce campement . 157 chercha à se rendre utile durant la routine de ribur et alla lui cherchait un seau d’eau propre . Une fois la routine de ribur fini, 157 s’installa non loin du nain pour continuer à l’observer enfin de le comprendre de mieux en mieux, cet être avait pris de l’importance chez 157, au delà du respect.

Le cours des jours reprirent lentement, Ribur et « 157 » s'étaient habitué l'un à l'autre, peut-être pas apprivoisé mais l'un comme l'autre sentait le besoin de rester grouper, du moins pour l'instant. Et une routine s’était mise en place, ce qui était plutôt agréable. Entre les moments de partage lors des corvées, les balade en solitaire, enterrer les carcasses d’animaux, poursuivre les souris, etc….. 157 appréciai cette ambiance quotidienne et cette routine.

Un jour, ribur décida qu’il était temps de partir et 157 sentait qu’il était nécessaire de partir pour le nain et donc ne chercha pas à l’en dissuader.
D’un seul coup, les paroles que maïa lui avait dit un jour lui traversa l’esprit: “ tu sais, si on enterre les gens, c'est pour qu’il puisse aller dans un monde meilleur ”. Il parta d’un seul coup à la recherche du corps de son amie, il renifla l’endroit ou il l’a vu pour la dernière fois, ce fameux jour… Puis il remonta la piste rapidement. Une fois sur place, il réunissa tous les os et les effets personnels de cet enfant parti trop tôt.
157 commença ensuite à lui creuser une tombe tout en restant silencieux. Il déposa les restes de son amie avec la plus grande des délicatesse, puis il l’enterra avec soin. Il récupéra son bracelet et le tissu qui lui servait de haut, il ramassa un maximum de pierres pour lui préparé une jolie tombe. une fois la stèle de pierres fini, il déposa soigneusement son bracelet et le morceau de tissu qu’il coinça avec une pierre. Il resta là plusieures minutes à pleurer, à se remémorer la scène. S’en était trop pour lui, le sentiment de culpabilité le rongeait autant que sa tristesse. Il devrait être dans ce trou. Tous ces sentiments l’avait tellement ébranlé qu’il ne remarqua même pas la présence de ribur s’approchant. Ribur observa ce spectacle en silence, s'approchant lentement de « 157 », arrivé à sa hauteur il conserva encore le silence un instant et lui dit :
“ Qui était-ce pour toi? Est-ce qu'elle comptait pour toi? “ d'un ton calme et rassurant.
“ Maïa... Très ami “ répondit-il fébrilement puis 157 craqua en lâchant ces mots et fonça dans la barbe de ribur pour y pleurer de tout son être. Ce nain était devenu l'être le plus cher a ces yeux et le seul envers qui il avait envi de laisser tout son chagrin s’exprimer.
157 se lacha, et laissa ribur le réconforter.
Après un long moment, ribur expliqua à 157 que le temps ne permettait pas de rester dans la région.
Il comprit vite qu’il devait parler du froid qui arrivai et répondit: « je viens, un instant encore ».
157 alla chercher ces armes qu’il avait caché non loin du village et revint au lieu qui leur servait de campement. Il portait désormais à son dos une épée longue, à proportion humaine tout du moins, et une dague, de la taille d'une épée courte naine, à sa ceinture, à quelques centimètres de son masque carnavalesque.
Voyant ribur se charger comme une mule, il prit l’initiative de le soulager d’une partie des affaires afin de se rendre utile. Ils étaient enfin prêt à partir.

Le début du voyage lancé, ribur était plutôt de bonne humeur. 157 resta généralement silencieux, pensant toujour à maïa malgrès tout. Et puis 157 n’avait pas l’habitude d’avoir de longue conversation et préféra répondre par des réponse courte, de plus il était clair que 157 manquait atrocement de vocabulaire.
Comme au campement, une routine s’installa. Les repas partagés, installation du campement, etc… Chacun s'affairait à sa tâche systématiquement, même que pour le repas, s’était souvent 157 qui  alla chasser le repas et avec le temps il se perfectionna dans l’art de la chasse à la façon d’un prédateur. Les soirées étaient agréable, sous le signe de la convivialité. Après l’épisode de l’enterrement, 157 s’ouvrit largement plus qu’auparavant. Il découvra un certain sentiment qu’il ne connaissait pas, ce sentiment était celui que l’on porte à un parent, même si il ne savait pas se que s’était des parents. Les rires et les discussions, même les plus courtes, renforçait cette attachement qu’il ressentait.
Un soir, les rires laissa place à un silence de la par du nain. Le manque de conversation de 157 n’étaient pas un frein pour lui, l’empathie exacerbé qu’il avait en lui permettait de ressentir instantanément le sentiment qui troublait ribur et demanda:
“ Toi aussi perdu ton ami? “
“ Oui gamin, moi aussi j'ai perdu mes amis, tu vois, on n'est pas si différents l'un de l'autre, on n'a personne d'autre que nous, nous sommes seuls et avons perdu les nôtres... “ répondit tristement le nain.
Ces mots résonna en 157 qui répondit:
“ On peut être ami, tu es gentil “ avec sincérité. ”
Se retournant en souriant, ribur servit le repas:
“ Allais mange petit homme, tu dois prendre des forces et bien manger si tu veux devenir plus grand qu'un nain ! “
“ Nain moins méchant que autres adultes, je veux bien être nain “ rétorqua l'enfant.
“ Excellent choix “ éclata Ribur en riant de bon cœur.
Après avoir fini le repas, ils reprirent aussitôt la route. Ce schéma paisible entre les deux comparses continua jusqu'à la fin de l'hiver.

La fonte de la neige avait déjà bien dégradé les routes et leurs abords, les contrebas étaient limite plus hospitalier, même si ce dédale cahoteux ne semblait gêner en rien 157, ce n'était franchement pas le cas du pauvre nain, qui s'embourbait jusqu'au dessus de la cheville à cause de son poids. Le voyage était excessivement ardu et éreintant pour Ribur et l'enfant le compris rapidement. Les mois passés aux côtés l'un de l'autre leur avait permis d'apprivoiser le langage corporelle de l'autre, voyant Ribur haletant et en sueur, l'enfant vint le décharger de son sac et de son baluchon, embarquant par la même son bouclier en lui disant ces quelques mots:
“ Si plus léger, tu vole sur neige, tu t'enfonce plus, plus facile pour toi “
“ Merci gamin, merci beaucoup, j'ai pas l'habitude de tel condition, chez les nains les routes sont pavées, ça n'arrive jamais ! “ Répondit Ribur qui semblait à bout de force.
“ Le vent se lève de plus en plus gamin, on doit trouver un abri pour la nuit, si on reste ici je vais mourir de froid “ dit-il .
“ Compris, je trouve un abri! “ S'exclama 157 en filant à toute allure à travers la neige tombante et le bourbier de la fonte.
Son objectif était clair et il fallait faire vite, il s’enfonça donc dans le blizzard pendant de longues minutes  sans rien trouver. Puis, la providence lui souria, enfin une grotte. Il s’empressa donc sur la piste qui menait vers ribur, seul son odorat pouvait lui servir à cause du blizzard. 157 compris que le nain avait bougé et commença à avoir peur, non pour lui mais pour ribur. Il fonça donc en suivant cette piste.
Et d’un seul coup, la panique le prit.
“ À L'AIDE !! 157 !! GAMIN !! AU SECOUR !! “ entendit-il.
157 se précipita vers la voix de ribur, il vit le nain coincé sous un rocher dans une rivière, ribur était quasiment sous l’eau qui montait de plus en plus.
“ Ho nain coincé ! Je vais t'aider ! Pas bouger “ lui dit-il.
“ JE NE PEUX JUSTEMENT PAS BOUGER !!! “ hurla Ribur.
157 s'installa à toute vitesse correctement à la base du rocher, les jambes bien écartées, les pieds ancrés au sol comme des points d’amarrage, le dos sous la pierre. Il se mit à pousser une première fois sans succès.
157 imagina déjà ribur mort, cette vision le mis hors de lui. Il se prometta qu’à partir d’aujourd’hui il ne laissera plus un de ces amis mourir devant ces yeux.
“ Je vais le faire ! “ grogna 157 au nain. Et il se remit à la tâche une deuxième fois et la pierre glissa de quelques centimètres, malheureusement pas assez pour dégager le nain effrayé par l'eau, mais suffisamment que pour lui permettre de reculer son visage de celle-ci. À la troisième tentative, la pierre roula en arrière et libéra totalement ribur qui se voyait déjà noyer. Ribur se retourna, essoufflé et apeuré il était au bord de la suffocation.
“ Mille crotte de bouc! Tu es arrivé à point nommé mon cher ami, je te dois la vie! Je te serais éternellement reconnaissant. “ lui dit-il à bout de souffle .
“ J'ai fait comme les nains, j'aide mon ami. “ répondit 157, fièrement.
“ Et tu ferais un nain des plus honorables, j'en suis certain! “ rendit Ribur, respectueusement. L'enfant aida le nain à sortir son postérieur trempé par l'eau glacée et la neige hors de son berceau presque funeste.
“ Pas beaucoup de chance mon ami nain, j'ai trouvé abri pendant que tu essayais de te noyer “ lui dit 157.
Son objectif était clair, protéger ribur coute que coute jusqu'à la grotte.
Ils se dirigèrent vers l'abri où il s'installèrent correctement pour la nuit auprès du feu pour se sécher.
La nuit passa lentement, Ribur resta éveillé toute la nuit auprès du feu, frigorifié par son expérience aquatique. Mais 157 était sur le qui vive, une présence menaçante approchai, et pour lui rien n’approchera de son ami.
“ Qu'est-ce qui t'AAATCHOU... Désolé... T'arrive gamin “ Un truc tourne pas rond dans le coin ? “ éternua Ribur.
“ Il y a quelque chose pas loin... Ça sent... Le poil et... Le sang... Le sang séché... “ répondit 157, comme possédé par son odorat.
Dans la tête de 157, il y avait qu’une chose à faire, éliminé la menace si elle venait par ici.
“ Qu'est-ce que tu raconte? Ça ne sent que le bois brûlé et le nain mouillé! “ s'exclama Ribur pour masquer son inquiétude grandissante face au comportement de 157.
“ Tu pue mais ce n'est pas toi, nain “ réponda 157 avec le plus grand des sérieux. Son regard avait changeai , c'était celui d’un prédateur qui avait une menace à exterminer. A ce moment la, 157 n’ecoutai plus ribur en attendant la bête.
Peu de temps après une espèce de charognard à la gueule ensanglantée fit irruption à la devanture de la grotte. 157 bomba le dos et se mit à grogner, presque aussi fort que la bête menaçante à l'entrée. Comprenant que la bête était là pour se repaître de leurs chairs, il bondit d'un coup à la gorge de la créature, ses griffes en avant, hurlant comme une bête. D'un coup bien placé à hauteur de la jugulaire de l'animal, tranché net, le sang gicla abondement sur 157  et la neige, désormais rosée, entraînant dans son élan et sa chute la bête. Roulant sur quelques mètres, à une vitesse impressionnante, il lui envoya une série de coup meurtrier en pleine gorge. 157 emmena attira l’animal loin de la grotte pour éviter que ribur soit blessé Il ne tarda pas à en finir, puis il commença à creuser pour enterrer la bête car au final elle ne voulait que s'abriter ou se nourrir et nous étions surement sur son territoire. Une fois fini, il versa quelques larmes pour cette animal, puis il se débarbouilla à même la neige. 157 retourna à la grotte, il en voulait au monde pour avoir tenté de lui prendre par 2 fois son ami.
Arrivé près de Ribur, il ne prêta pas attention aux paroles que le nain prononçait. Son regard était plein de rancoeur puis il s’adressa au monde entier: “ C'est MA grotte... C'est MON nain... c'est MON abri “ avec un ton sévère. Ribur ne dit plus un mot et se blotti sous sa couverture au plus proche de la chaleur apaisante du feu dansant au milieu de la grotte. Le sommeil finit par gagner Ribur qui était à bout de force.
Cette nuit là, 157 ne dormi pas, il prit soin du feu.

Le lendemain, 157 était parti très tôt pour rapporter le petit déjeuné et le metta au feu, comme ribur faisait. Puis il remarqua que ribur était réveillé et disa: “ Tu préfère viande cuite, j'aime beaucoup aussi “
Ribur répondit : “ En tout cas, tu tiens le bon bout! Réveillez un nain à l'odeur n'est pas chose aisé, on le pif bien encrassé en général! “
“ Le quoi ? “ demanda 157.
“ HA HA ! Mon pif, le gros tarin au milieu de ma face, ma truffe si tu préfère, même si la mienne ne sert pas à grand chose à vrai dire, ce nez, fin et délicat, est la fierté de beaucoup de nain! “ réponda ribur avec amusement.
“ Mais... Il ne gêne pas ta vue ? “ s’inquiéta t-il .
“ Mais ?! Mais ?! Je ne répondrais même pas !! Ne préfère tu pas manger plutôt que de critiquer ma beauté naturelle ? “
“ Beauté naturelle ? “ répéta lentement 157
Ribur grogna, se redressant pour prendre le déjeuner qui sentait bien bon. Le nain manga la première bouchée et demanda ensuite:
“ Monch... Monch... Ch'est bien bon! Ch'est quoi? “ la bouche encore presque pleine
“ Des taupes “ répondit-il calmement, arrachant les morceaux de viandes avec les dents.
“ De.. La taupe ?! N'empêche que ch'est bon ! “ et il continua la pitance. 157 observa vérifiant si le nain mangeait correctement la récolte de sa chasse afin de savoir si tout aller bien pour ribur. Le repas se termina en silence.
Le voyage reprit  et 157 emboîta le pas et prit les plus grosses charges pour lui. Ils reprirent donc leur route, laissant leur refuge derrière eux. La fin de saison était vraiment amorcée cette fois, la neige ne tombait plus et celle restante au sol fondait presque à vue d’œil, le soleil brillait avec force au dessus d'eux, irradiant l'horizon et tout Nevilim de sa forte lumière. Pendant toute la traverser de cette maudite forêt, 157 se senti comme chez lui, émerveillé par le spectacle que lui offrait la nature.
Arrivé au bout, il commença la traversé de cette plaine qui se présentait devant eux. Avançant à travers plaine, la traversée était bien plus simple pour le nain, l'effort semblait inexistant chez 157, dépassant les buttes les unes après les autres, enjambant ce qui était et sera bientôt des champs à perte de vue. D’ailleur il sentit l’odeur des humains depuis un petit moment. Arrivé au point culminant de la dernière but, en contrebas s'agitait la vie d'un village florissant, la vie y grouillait. L’inquiétude et la peur grandissaient chez 157. Il ressenti de dernier coup d’épée qu’il reçu il y a de ça un bon moment. Il se figea, repensent à toutes les atrocités qu’il avait subi jusqu’à ce jour laissant ribur avancé tout seul . Ribur se retourna , voyant 157 légèrement tremblant et il prit la parole:
« Mais qu'est-ce qui t'arrive? On est ensemble, personne ne te fera du mal, crois moi! »
157 était dans ces pensées et se disait que son masque évitera surement pas mal de soucis , alors il saisissa son masque pour le mettre.
“ NON, NON ET NON! Mille crottes de bouc! Nom d'un nain! Tu ne porteras pas ce masque avec moi, tu n'as pas à te cacher! Je m'y oppose gamin! “ s'exclama Ribur
“ Comme tu voudras... “ répondit 157 docilement.  Ils se mirent donc en route, à visage découvert vers ce petit village de campagne. Arrivée à leurs porte, celui-ci n'était habité que par des Humains. Au bout de quelques pas dans le village, 157 sentit le regard de ces personnes et comprit très vite ce qu’il allait se passer et resta derrière ribur. Une tomate atterissa en pleine figure du nain, en plus de conservations douteuses audible.
“ Hé le troglodyte des cavernes, toi et ta bête n'avez rien à faire ici! Partez avant d'en subir les conséquences ! “ Hurla un paysan. 157 resta caché derrière le nain, ne voulant plus subir tout ça et marmonna : “je veux plus” tout en tremblant . Ribur  s'essuya le visage, enragé d'un tel affront il redressa le visage et fusilla du regard le maraud qui l'avait gratuitement gratifié d'un fruit pourri.

“ Alors écoute moi bien le bouseux, premièrement je ne suis pas un Troglodyte des Cavernes mais un Nains, qui de surcroît, semble bien plus évolué que toi ou le moindre détritus de ton espèce. Deuxièmement, s'en prendre à moi est déjà un fait mais s'en prendre à un enfant en est tout autre, si tu as un problème à régler, fais le comme les plus valeureux de ton insignifiante espèce et défie moi en duel ! “ Vociférant comme un diable, il avait déjà la main sur la hampe de sa hache, prêt à glisser en un instant sur la poigne pour en découdre. Le pouilleux ainsi insulté empoigna sa fourche et se rua sur Ribur en hurlant comme un possédé
“ CREVEZ TOI ET TON MONSTRE !!! “
Et en moins de temps qu'il n'en faut que pour l'expliquer, Ribur dégaina sa hache et d'un geste machinal l'encastra en plein milieu du visage du paysan dégoûtant, libérant sang, quelques morceaux de cervelle et des reste de dents éclaté. Retirant sa hache d'un geste brut et franc, laissant la dépouille dans une marre de sang, il dévisagea le reste de l'assemblée
“ Quelqu'un veux la suite du menu? Encore un problème envers les nains ou le gamin? “ Bien sûre il avait réussi à calmer la foule avec autant de violence et plus aucun villageois n'osa dire un mot.
“ Vu que j'ai votre attention et au vu de vos lueurs je ne m'attarderais pas bien longtemps ici, je voulais vous acheter de la nourriture pour au moins un mois de voyage ainsi que des nouvelles toiles. Si vous aviez un poney ou deux je serais acquéreur aussi. Malheureusement votre comportement ne vous donne pas le droit à la négociation commercial, MON prix sera le vôtre ! “ Hurla ribur à ses détracteurs détroussé de tout courage.  157  était resté caché tout ce temps derrière Ribur, se servant du nain comme d’un bouclier vivant.

Les villageois s’exécutèrent sans broncher, apeuré du “Troglodyte Psychopathe” qui venait “d'envahir“ leur village, se disaient-ils entre eux. En moins d'une demi heure tout leur fut apporté sauf les poneys prétextant qu'ils n'avaient que des chevaux, même pas d'âne. Ribur leur jeta à même le sol quelques piécettes d'or nain.
“ En voilà déjà bien trop pour ce que vous méritez “ lança t-il avec dédain et mépris.
Quittant hâtivement ce village, le nain nettoya proprement son arme avant de la rengainer, observant du coin du regard 157 qui, au plus la distance entre le village et eux s'allongeait, s'évertuait à se calmer car cette fois ci il avait était défendu.
“ Pourquoi n'as tu pas bouger gamin? Pourquoi t'es tu laissé faire de la sorte? “ s'enquit Ribur.
“ C'est toujours comme ça, les gens sont méchant, que le nain gentil avec moi “ répondit-il tristement. “ Si je me cache sous le masque, eux moins méchant “. Le nain resta silencieux. 157 était vraiment atteints par cette épreuve. Cette soirée commença avec un silence pesant. 157 s’était renfermé, pensif.
“ Tu sais, gamin, ce n'est pas juste ce qu'il t'arrive. Tu ne dois pas les laisser faire, ils n'ont pas ce droit ! Personne ne l'a d'ailleurs. Tu dois te défendre! “ lui dit-il fermement.
Ce qui sorta 157 de sa torpeur puis répondit :
“ Ils ont toujours fait ça, c'est toujours comme ça pour 157, il n'y a que ça... “ sur un ton morne et presque monocorde.
“ Il en est fini aujourd'hui “ gronda Ribur “ Dés demain, tu apprendras à te défendre comme un nain ! “ répondit ribur .
“ Comme un nain... “ répéta doucement 157, comme enrichit par ses mots. Ils finirent donc leur repas, décidé et ragaillardi par cette nouvelle décision, le nain ne tarda pas à trouver le sommeil.
Cette nuit la, 157 fut hanté par l’événement de la journée.

Le lendemain quand Ribur ouvrit les yeux il sursauta en aboyant: “ Mais tu te sens bien ?! On fait pas des choses pareils !! “ car 157 était resté près de lui depuis son réveille, attendant impatiemment le réveille de ribur. 157 avait son visage à quelques centimètres de celui du nain, le fixant avec attention et une soif d’apprendre gigantesque et lui répondit: “ Aujourd'hui je dois me défendre, tu vas apprendre! “
“ En vérité c'est plutôt toi qui vas apprendre, mais j'ai compris le principe oui, laisse moi juste le temps de me remettre de mes émotions et je vais te montrer puisque tu y tiens tant... “ Répondit le nain sur un ton un peu rude.
Une fois le repas fini, le nain se leva et fouilla dans ses affaires pour prendre son vieux pavois cannelé qui était emboîté dans son pavois actuel qu'il tendit à 157 qui l'attrapa directement. Puis ils se dirigea sur la plaine faisant face à leur campement.
Se faisant désormais face l'un à l'autre le nain prit sa grosse voix d'instructeur:
“ Je vais frapper et tu vas bloquer les coups avec ton bouclier! “ s'armant d'une branche morte de taille moyenne. Il se rua sur 157 et lui envoya un coup de branche de face, mais ne réagit pas d'un pouce et prit le coup en silence, fixant le nain d'un air surpris. Pourquoi son ami l’avait frappé?
“ Mais?! Tu dois mettre le bouclier entre toi et moi! Il te protège mais tu dois l'utiliser aussi! On recommence! “ Ribur fit deux pas de recul et recommença son geste, le choc sur 157 le fit réagir verbalement mais toujours pas physiquement quelque peu énervé:
“ Milles crottes de ploucs “ hurla 157 se frottant la tête. Ribur éclata de rire.
“ de BOUCS pas de ploucs “ pleurât-il. “ On va faire l’exercice dans l'autre sens parce que t'as pas bien l'air de comprendre comment ça marche, prend cette branche et attaque moi » en lui lançant la branche aux pieds.
157  se redressa, prit le bâton fermement et se rua sur le nain en hurlant:
“ PLUS FRAPPER!!! “ les événement récent et l’attitude du nain avait déclenché quelque chose chez lui.
“ Voilà c'est bien! Laisse toi aller! “ Chantonna Ribur encaissant les coups plus violent les uns que les autres. Au bout de quelques coups , 157 se calma car la colère n’était pas naturelle chez lui et puis s’était son ami face à lui.
“ Alors, t'as compris comment je me sers du bouclier? On change? “ demanda ribur.
“ Non, plus frapper ! “ répondit 157 qui s’énervait face à cette violence.
“ Et ben justement, défend toi! “ et Ribur lui envoya sa main bien à plat en direction du visage et la réaction tomba, 157 bloqua le coup de l'avant bras.
“ Plus frapper! “ rétorqua 157 avec une voix qui reflèta sa colère.
“ Alors empêche moi! “ et le nain continua de lui envoyer des coups que 157 bloquait au fur et à mesure qu'ils arrivaient. Sa colère monta d’un seul coup. Le prochain coup ne sera pas pour lui se disait-il en regardant le nain. Dans un mouvement de recul 157 évita complètement le coup arrivant, déséquilibrant Ribur dans son élan assuré, dans son recul il se retrouva en position de plongeur, comme un fauve, et plongea les mains bien ouvertes autour du cou du nain, l'embarquant dans sa chute ils se retrouvèrent au sol, 157 dominant le nain.
“ Plus frapper maintenant! “ hurla avec colère, il ne voulait pas faire de mal à Ribur.
“ Okay, okay, t'as l'air d'avoir compris, on arrête là pour aujourd'hui “ répondit Ribur.
157 se calma aussitôt, puis il recula pour laisser ribur pensant qu’il lui avait fait du mal et disa : “ Je... Je voulais pas faire mal au nain... “
Le nain ria pour le rassurer: “ AH AH, il en faut plus pour faire mal à un nain “
“ On est bon pour aujourd'hui, reprenons la route, on est encore très loin du Grohandar “ enchaînât-il
Ils reprirent donc la route. 157 tournait et courait un peu partout le long de la route, ses blessures complètement guéries il débordait d'énergie. De plus, il vit pas mal de petites bébêtes qui captés toutes son attention. La route traversa un bois. A l’intérieur, 157 était bien plus actif, la faune était bien plus vivante mais il ne s’éloigna pas de ribur pour autant. Soudain 157 se figea, un hurlement venait d’au-delà de ces bois mais le nain ne sembla pas les entendre . Les larmes commençaient déjà à couler et 157 disa:
“ Encore du sang... Beaucoup... Beaucoup de sang... La peur... La terreur... “  ; et dans la seconde qui suivit, il fut comme happé par ces hurlement, il fonça jusqu'à trouver la source de ces appels à l'aide. il se retrouva vite face à une plaine gigantesque avec quelques bâtiments au loin complètement dévastés. En face de lui se trouvait les restes d'un champ de bataille, la récolte macabre des charognards commençait, une odeur de mort et de viande fraîchement mise à nue planait dans l’atmosphère. 157 ne remarqua pas cette odeur sur le coup, trop concentré à retrouver l'être qui l'appelait. Naviguant entre les cadavres et les structures de guerres, s’approchant progressivement de la voix. Arrivé face à la louve, il ne put s'empêcher de réagir, les larmes coulant à flots... Il mit de la terre du champs sanguinaire sur ses plaies ce qui donna en réaction de la louve sa tête posé sur ces genoux quand 157 se mit en tailleur à côté de la tête de la bête. Ils resta comme cela un moment, 157 était vraiment inquiet pour cet animal venant des plus sombres fourneaux des ténèbres.
Puis il entendit: “ Bëowür! Bëowür! “, c'était la voix de ribur.  La louve se retourna et se mit à grogner, avançant lentement, menaçante envers le nain. 157 posa simplement sa main sur son flanc et elle s'arrêta instamment.
157 répondit à ces cris: “ Je suis 157.
“ Bëowür veut dire Fils de Loup  chez les nains, voilà ton nom désormais, je te nommerais, à compter de ce jour Bëowür, le Fils du Loup “ répondit fièrement Ribur .
“ Bëowür, l'ami du nain “ dit lentement 157 avec une certaine timidité et ce qui semblait être de l’humilité.
“ Mais, je ne veux pas sembler rabat-joie, qu'allons nous faire de ton nouvel ami? “ s’inquiéta le nain.
157 se revoya, accroché à son arbre et se disait que si ce nain n’avait pas eu la bonté de lui tendre la main, il serait mort. Il prit donc la décision d'aider cette pauvre bête quoi qui lui en coûtera. Alors 157 répondit au nain: “ C'est une fille, elle est triste, elle va rester avec nous un moment mais elle ne te fera pas de mal, je le promet “ voulant rassurer son ami si cher à son coeur.
ribur rétorqua: “ Tant qu'elle ne mange pas de nain, ça ne me pose pas de problème, mais question nourriture il va falloir qu'on s'aligne car je doute qu'elle se contente d'un ragoût ou d'un petit poulet! “
157 pensa aussitôt que ce n’était pas au nain de s’en occupé mais que cette responsabilité, cet acte de bonté devait être son fardeau, son épreuve. Il répondit donc  ribur: “ Je m'en occuperais “.

La troupe désormais agrandie chercha un abri pour prendre soin de la bête dont 157 s'était apparemment entiché. L'abri trouvé et paré d'un confort relatif, 157 s'occupa tout du long de la bête, l'abreuvant et la nourrissant lentement. Il était déterminé.
Puis il entendit:
“ Veux-tu un peu d'aide ou quelque chose pour te faciliter la tâche? “ sur un ton bienveillant. La louve grogna et montra les dents à l'approche du nain, directement 157 posa sa main le long du museau de l'animal en lui chuchotant: “ Pas peur de lui, nain est notre ami “. La louve fixa 157 dans les yeux elle comprit vite qu’il ne fallait pas toucher au nain et elle obéissa à 157 puis cessa la menace.
“ Oui, Bëowür a besoin de plus d'eau pour elle, fort soif et blessée, eau pour nettoyer “ demanda 157 face à l'offre du nain, de plus 157 pensa que ce fardeau était le sien, s’était une question d’honneur. Ribur amena l’eau à 157 une fois prête et elle fut consommée rapidement et Ribur reprit la tâche pour assister notre apprenti vétérinaire, celui-ci lui répondit doucement entre deux passage du nain:
“ Merci... Merci pour elle... “.
Les soins continuèrent presque toute la soirée, Ribur avait préparer le repas le temps que 157 s'occupe de la bête. 157 ne quitta pas son poste et mangea tout en surveilla l’animal blessé. Les jours ont passés lentement dans ce refuge, 157 ne souhaitait pas bouger tant que la créature ne serait pas soignée et ils restèrent encore là quelques jours, peut-être deux semaines. Et lorsque la bête fut enfin remise sur pied, ils reprirent leur route vers le nord, et 157 s’attacha de plus en plus à la louve. Ils avaient des points commun, se qui intrigua fortement 157. Les jours et les semaines défilérent, 157 passait le plus clair de son temps collé à l’animal à jouer, à chasser, à explorer.




Un beau matin du début de l'été 157 fut réveillé brutalement par des cri: “ DEBOUT BANDE DE MOU! ON S'HABILLE ET ON SE TIENT DEBOUT DANS LA COUR! “, s’était la voix de ribur. 157 fut sorti de ses rêveries de façon brutale, chose à laquelle il avait perdu l'habitude depuis bien longtemps, les années passés auprès du nain lui avait apporté une certaine sérénité. La brutalité verbale de ribur l'a choqué et étonné, pourquoi tant de cri ? Pourquoi si tôt ? La réponse ne se fit pas attendre, mouvement de recul protecteur, moue renfrognée, le message était claire pour l'enfant, le nain l'avait heurté.
“ BËOWÜR DEBOUT IL EST TEMPS DE TE DÉFENDRE!!! “ tout en tournant comme un rapace autour de 157. A cet instant, la louve qui n'était visiblement pas autour de lui fit irruption de derrière un arbre et se posta devant Ribur, les crocs bien dégagé, grognant et bouillonnante, la chaleur autour d'elle s'intensifiait telle celle d'un feu ardent dans le foyer. Ribur fit un pas en arrière
“ TU N'AS RIEN A VOIR LA DEDANS! COUCHER LA LOUVE! “ Mais celle-ci n'avait que faire des gronderies du nains et continuait d'avancer vers celui-ci, prête à en découdre en une fraction de seconde. Ribur était réellement menacé par la créature. 157 s’empressa donc de calmé la béte en lui chuchotant: “ le nain fait pareil pour moi, si tu blesses ribur je te tue ”, la louve comprit aussitôt le sérieux de son sauveur et couina. Elle se calma directement.
“ Je sais comment les nains doivent se défendre, ami Ribur. Si tu veux, je te montre! “ 157 était déterminé à montrer au nain de quoi il était capable, non pas par vengeance dû au réveille mais plus par reconnaissance envers lui . Ils se mirent en place, face à face, on pouvait sentir tout le respect que ces 2 âmes avaient l’une pour l’autre. 157 avait juste sa dague, tandi que le nain lui avait son pavois et sa hache.

Dans bond agile et rapide, 157 fondit sur le nain qui eut à peine le temps de lever plus haut encore son bouclier pour pouvoir contrer l'enfant, ployant le genou sous la pression de l'impact. Rebondissant sur le bouclier l'enfant retomba sur ses pieds presque deux mètres plus loin. Il souriait à pleine bouche, cet exercice l’amusait et plus les secondes passaient plus il voulait aller plus loin dans le combat. Son instinct le poussait à prendre rapidement et naturellement des décision.  Ribur riposta, se ruant sur celui-ci il feinta 157, levant haut sa hache le garçon la suivit du regard, alors que sur ce temps le nain lui faisait un croc-en-jambe pour le faire tomber. Sans même l'avoir frapper, Ribur venait de l'envoyer le nez dans l'herbe.
Vexée par sa propre sottise, 157 se releva d'un bond, sautant sur les épaules du nains et au lieu de lui mettre un coup de crosse ou quoi que ce soit, il lui tira la barbe comme un diable enragé, le nain se mit à hurler . Pour 157 , l'entraînement était synonyme de jeu avec ribur.
“ RAAAAAH TRAÎTRE!!! PAS LA BARBE!!! “ Sur ces cris, 157 lâcha prise immédiatement, pensant avoir blessé son ami, tombant en arrière il rattrapa son arme au vol et son équilibre en même temps, atterrissant donc sur ses pieds face au nain qui lui envoya un gros coup de botte en plein dans le torse qui le fit donc reculer de quelques pas.
“ AH AH, Aucune pitié pour un homme qui te veux du mal! “ Gronda Ribur en avançant l'air menaçant vers 157. D'une glissade le jeune garçon lui passa entre les jambes, remontant directement dans son dos sans que le nain aie eu le temps de comprendre quoi que ce soit et s’enroula dans son dos comme un vipère, la lame sous la gorge du nain.
“ Alors là j'ai gagné la défense? “ Demanda 157 gaiement tout en relâchant son emprise tant il sentait l'inquiétude du nain grandir.
“ Tout à fait Bëowür, tout à fait! “ Répondit Ribur en sueur “ Excellente défense! “
“ Mieux que nain? “ Demanda t-il
“ Plus rapide en tout cas, beaucoup plus rapide! “ S'exclama le nain désormais libre de ses mouvements.
157 ayant prouvait qu’il était digne de l’enseignement de son ami, il s'arrêta fiére de lui.
La louve quant à elle était rester assise là où 157 l'avait laissée, pleurant à chaque coup reçu qu’il prit, elle avait bien compris que le “chef de meute” était Ribur.  Ribur sonna la chasse, annonçant un dîner digne des rois à nos comparses, leur laissant le plaisir de la chasse à ses compagnons et pour lui le soin de la cueillette des herbes aromatiques et des fruits et légumes qu'il utiliserait pour le repas. Quant à 157 et la louve, ils partirent ensemble pour la traque. Il appris beaucoup au contacte de cet animal. De plus, avec un tel allié, ils purent ramenaient de plus grosse proie. Plus tard l'enfant revint avec un sanglier sur les épaules, la louve quant à elle avait une espèce de cerf dans la gueule.  Ribur cuisina le sanglier pour 157 et lui même, laissant le cerf entier à la louve qui ne se fit pas prier. Les deux comparses se régalèrent un moment sur ce festin de roi, au milieu de nulle part. 157 adorait la cuisine que lui préparait ribur.

Les jours, les semaines même les mois passèrent, plusieurs saison avait passés, plusieurs années même. Le temps ne semblait pas être atteints par le temps comme tout le monde et ne semblait pas grandir ou presque pas. De plus, pendant ces explorations durant la chasse, il vit un camp au loin à l'autre bout de la forêt , non loin d’eux. L’odeur de ce quand, porté par le vent, avait des similitudes avec celle de ribur. Il ne s’en approcha pas, se rappelant de ces mauvaises expériences.

Le soir de sa découverte, après la chasse et le repas, ribur sembla triste. Le nain ouvrit sa dernière bouteille d'eau-de-vie, conservé depuis bien longtemps, et l'englouti affreusement vite. Ivre et divaguant il parlait tout seul au campement, tournant en rond autour du feu, titubant, tombant même parfois, “le pauvre nain” se disait-il. Comme appelé par ce chagrin, 157 s’approcha de Ribur. La louve resta à distance comme à l'accoutumée, depuis l'épisode menaçant Ribur avait demandé qu'elle ne soit pas trop proche de lui. Et puis elle savait que le louveteau était sérieux quand il l’a menacé de mort.
S’inquiétant pour ribur, 157 demanda: “ Pourquoi le nain est si triste? “
“ Parce que le nain n'est plus un nain, que le nain ne voit même plus de naine ni de bière noire, ni même de barbe! Tu te rend compte? Un monde sans barbe... Mais c'est la fin du monde... ET de ma bouteille! Ce qui est catastrophe ! Oui, une catastrophe MONDIALE vous dis-je! L'amphore est vide et le nain est plein. Mais pas assez que pour se noyer de l'intérieur! “
“ Mais pourquoi vouloir te noyer? Tu n'aime pas l'eau? “ S'inquiéta 157, qui compris rapidement que quelque chose n'allait vraiment pas bien chez son ami nain.
“ On s'en fou que le troglodyte se noie! De toute façon il est déjà mort pour tous les nains... Y'a même plus de nains! Je suis le dernier nain et j'ai essayé de te transformer en nain!!! Est-ce que je suis pire que les monstres qui t'ont fait tant de mal? Qui suis-je pour essayer de faire de toi ce que tu n'es pas? Alors que tu as été si bon avec moi... Je ne mérite même pas ma barbe... Où ai-je bien pu foutre cette fichue lame... “ Et le nain se mit à tourner en rond, sur le même mètre carré. 157 senti cette grande tristesse mais s'enjouait à l’idée de voir ribur heureux.
“ Tu cherche d'autres petits hommes à barbe?? “ disa t-il sans vraiment demander
“ Ben c'est un peu pour ça qu'on marche depuis des cycles tu sais Bëowür, j'admire ta naïveté et ton insouciance mais je pensais ce fait établi depuis aussi longtemps que tu avais compris que j'étais un nain ! »
157 sentait que dans l’état où se trouve ribur, ce n’était pas le moment de lui annoncé la nouvelle, et il répondit exprès bêtement: “ Pour moi, les nains, sont juste plus petits et plus poilus que les autres, mais surtout bien meilleurs “
Puis il rebondit: “ Tu dois te reposer, demain je te montrerais quelque chose mon ami nain “
Sur ces mots annonciateurs d'une grande nouvelle, Ribur prit le chemin de sa couche et le sommeil de l'amphore vide ne tarda pas à le gagner, le nain plein comme une outre voguant toute la nuit sur des flots tumultueux aux renvois douteux à l'haleine alcoolique. La nuit fut longue et agitée pour le nain, assailli de rêves agités. 157 eu du mal à s’endormir , excité par l’idée de voir ribur face à ce camp.
Le lendemain matin, 157 se leva tôt. Il alla se dégourdir les jambes avec la louve. Plus tard dans la matiné , il sentit l’odeur du petit déjeuner et s’empressa de rejoindre ribur.
Arrivé au campement, 157 vit ribur à la tache, agare et lui demanda: “ Tu cuisine déjà? “
“ Oui Bëowür, mais dis moi, que s'est-il passé hier soir? “ répondit calmement le nain.
“ Tu dansais tout triste autour du feu, on a parlé un peu, je dois te montrer quelque chose aujourd'hui. “ exprima 157.
“ Et que veux tu me monter? “ rétorqua ribur.
“ Tu le sauras après avoir mangé ami nain! “ répondit 157  avec un regard affamé sur la viande qui grillait sur le feu, s’était le regard d’un enfant possédé par son estomac. Ribur ne se fit pas prier et envoya le repas aussi expressément que réclamé. Une fois repus, les comparses prirent la route ensemble, à travers bois l'enfant l'emmena bien plus loin qu'il n'avait jamais visité auparavant. Épuisé de le suivre, le nain réclama une halte pour reprendre son souffle, mais 157 l’ignora prétextant être bientôt arrivé.
Comme de juste, au delà du pic de crête, surplombant amplement le paysage en dessous d'eux, se présentait un camp militaire nain où flottait la bannière Grohandaise, les Boucs Ailés étaient là, à quelques centaines de mètres de Ribur. 157 se dressait avec fierté au côté de son ami. D'un coup ribur semblait devenu un autre nain, débordant d'énergie et d'excitation, rebondissant jusqu'à leur foyer pour réunir tous ses effets personnel. 157 suivit derrière le nain. 157 vit une larme se décrocha toute seul des grands yeux de Ribur, il sentit de la tristesse en lui ce qui le renda confus. Cette nouvelle avait l’air de le rendre heureux se disa t-il . ribur se retourna vers 157 et dit: “ Bëowür, mon fidèle ami, nous allons devoir nous séparer, je vais retourner auprès des miens mais ils ne t'accepteront jamais, tu dois rester dans la nature avec ta louve. Elle te protégera j'en suis sûre. Prend soin d'elle et elle prendra soin de toi. Donne moi ton arme je te prie. “
157 s'exécuta en silence, lui tendant sa dague. Il ne comprit pas vraiment pourquoi, mais il avait une confiance et une loyauté aveugle envers ribur.
“ Je n'ai pas le matériel nécessaire pour en faire une arme adaptée pour toi mais je peux faire ceci “ disa ribur en rendant la dague à 157. “ Bëowür “ était désormais gravé sur la garde de la lame et une des perles de barbes nouée à sa poigne. Pour une fois, 157 pleura, non pas tristesse mais de joie. 157 comprit que ce cadeau symbolisait bien plus que ce qu’il semblai. Il chérira ce nom et cette perle plus que tout. Ribur se leva, et ils prirent la route vers le campement des nains, 157 était heureux de voir Ribur avec tant d’énergie et ne pu s'empêcher de sourir tout le long du chemin. 157 pensa que c'était la moindre des choses a faire pour son sauveur, qui représentait tellement pour lui. 157 sentit toute la joie ressentie de ribur mais aussi son coeur semblait tiraillé par la tristesse. Il comprit et prena ribur dans ces bras pour s'enfoncer dans sa barbe en sanglotant légèrement. La séparation aller être difficile, mais 157 savait que cela était nécessaire pour son ami de retrouver les siens. Cet être lui avait tends apportés durant toutes ces années, lui en demander plus serait de égoiste de sa part. Le moment venu, nos comparses se séparèrent dans un silence qui montra même le respect des dieux face à ce moment d’émotions. 157 prit la route de la forêt jusqu'à la grotte où ils s’étaient installés avec ribur. Il pleura tout le long du chemin. Le campement était vide sans ribur, et la tristesse était sa seule compagnie dans sa couche ce soir la. Les jours passèrent, et la vie reprit son cour.
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MessageSujet: Re: 157, L'enfant-bête   157, L'enfant-bête Icon_minitime1Jeu 21 Mai - 12:06
157, le démon au masque de carnaval:



Les jours et les mois passèrent, 157 menait une vie de nomade sans vraiment de bute. La vie l'émerveillait chaque jour, la nature lui offrait des spectacles à la fois magique et étrange. Parfois il traversa des villages mais avec son masque, il ne voulait pas être obligés de tués les gens. Malgré tout le mal qu’il avait subi, il ne voulait aucun mal aux gens. Les années passées avec ribur lui appris à ne plus avoir peur mais aussi que la vie était précieuse. La réaction des villageois face à cet être masqué accompagné d’une créature démoniaque était la crainte, si qui paralysait leurs envie de les chasser. La plupart du temps, ils se réfigiaient dans leurs maisons pour laisser passer la menace. Parfois, 157 s’arréta pour offrir de la nourriture aux enfants qui mendiaient. Un jour, il chassa même pour un tanneur passé maître dans le travailleur du cuir pour se payer des vêtements et aussi un harnachement pour sa louve et 2 sacoches. Mais il ne resta jamais très longtemps au même endroit, préférant dormir à l’écart de la civilisation. Les notions d’argents ne l’intéressa pas car ce n’est que de l’encombrement inutile, en plus les gens ne rechignaient jamais à avoir du gibier frai ou encore des peaux. Durant son séjour, il appris à séparer la peau proprement de la bête. D’ailleurs, s’est aussi la première fois que 157 vit un bébé car la femme du tanneur était sur la fin de grossesse, l’amour que leurs parents avait envers ce petit être lui rappela ribur. Voici le quotidien de 157, errant de forêt en plaine, de plaine en village ou ville, puis retourna vers l’appel de la nature.

Une rumeur circulait pourtant, un démon masqué terrorisait les villes et les villages, ce qui l'accompagnait par un accueil protocolaire avec les gardes mais cela n’allait pas plus loin. Souvent il était suivi par ces gardes le long de son passage. Parfois, il était pris en chasse par des voleurs mais souvent ils fuyaient au premier coup de poing dans le ventre. 157 sentaient que ces personnes n’étaient pas là pour le tuer mais à cause de la faim et leurs offrait un lièvre ou une autre proie qu’il avait dans une des sacoches, et 157 s’éloignait sans rien dire. D’ailleur il parlait peu aux humains, seulement si cela était nécessaire. La tolérance n’est pas un de leur point fort se qui ne lui donna pas l’envie de leurs tailler le bout de gras. Cette vie lui plaisait quand même, et puis il n’était pas seul avec la louve. Et puis, avec le temps, il aspirait à la tranquillité.

Un jour, il s’était installé pour l’hiver dans une grotte non loin d’un grand village côtier. L’hiver avait sonné la fin de la saison de la pêche. 157 aimait les voir partir à travers la mer. Il s’était mis à rêver qu’un jour il montrait dedans. Par contre il préférait rester loin des villes quand les clochers chantait, ça lui faisait mal aux oreilles quand il était pas loin d'eux. Une nuit, le garde-mangé de ce village brûla et le lendemain les chasseurs étaient sur le pied de guerre. Le boucher du village, avec qui il faisait du troque régulièrement, avaient parler de 157 au chef du village pour solliciter son aide. Et au beau milieu de l’après-midi, on vit 2 gardes et un messager débarquer devant sa tanière.
Le messager prit la parole: “Voyageur, à la demande de notre chef du village, nous avons étés dépêchés jusqu'à vous pour vous apporter ce message !!!!!” devant la tanière avec une voix forte mais trahissant une pointe de peur. 157 sorti de là sans dire un mot. le messager s’avança fébrilement vers 157 en lui tendant un message manuscrit et disa avec une voix tremblante: “te.. tenez”. 157 le regarda a travers son masque carnavalesque avec confusion et répondit: “ je ne sais pas lire” avec sa voix d’enfant.
Le messager et les gardes surpris par sa voix eut un air étonné et se demanda se que voulait le chef a cette enfant. Puis le messager disa: “ je vais te le lire, petit.” Il ouvrit la missive et commença à la lire à haute voix : “Tous mes respects cher étrangers, la nuit dernière, nos réserves de nourritures ont brûlés dans un incendie provoqué par un de nos villageois. Nos chasseurs sont déjà partis mais ils ne sont pas assaient nombreux. J’aimerai m'entretenir avec vous pour négocier vos services.”
Le messager sembla fort surpris par la lettre et disa: “ le chef sollicite vraiment les services d’un enfant? ” vers les gardes. Le temps de son interrogation, la louve sortit et avec 157 prirent la route vers la forêt. Le messager lui demanda : ” ou va-tu? ” 157 se retourna pour lui répondre : “je viendrai ce soir, c'est urgent pour vous alors je pars chasser ”. Le messager rétorqua: “ oui mais, votre prix ”
157 répondit fermement: “ Ce soir ”. Puis ils prirent la route pour en informé le chef du village.
157 chassa le reste de l’après-midi et une partie du début de soirée. Une fois la chasse terminé, il rapporta donc ces trouvailles au village. A la porte de ce village, la garde était posté. Il s’approcha donc avec ces 6 lièvres dans ces sacoches, un cerf et une biche sur le dos de la louve, et enfin un sanglier à l’épaule.
“ Halte là!!!! Que viens-tu faire ici petit?!! ” Hurla la garde à quelques mètres de 157.
“ Je suis venu pour le monsieur nommé Chef!!! ” Hurla fermement en retour. La garde attendait bel et bien un chasseur étranger, mais pas un enfant et encore moins autant chargé. L’un des gardes vit les vivres et prit donc le garçon au sérieux et l’accompagna au milieu du village, on vit au loin un vieil homme faire les 100 pas en rond sur la place publique et centrale éclairé par les torches de sa garde. 157, accompagné par la garde et sa louve, s’approcha donc du vieil homme et disa: “ c’est toi chef? ”
le vieil homme se mit à rire et rétorqua: “ Je ne me prénome pas chef, mais Lucian Urpanato. Mais tu peux m'appeler Lucian, jeune chasseur ” avec un sourir tandi que la garde semblait craindre l’enfant masqué et la bête. 157 déposa les prises qu’il avait chassé devant Lucian, qui resta surpris au vu du nombre de bêtes que cet enfant en face de lui avait amené avec lui. Il prit donc à nouveau la parole: “ Quel est ton nom, jeune… ” il prit une pause en remarquant la queue, les griffes et les yeux du jeune garçon et repris avec inquiétude: “...démon? ”
“ Non, je suis pas démon, je suis 157 ” rétorqua t-il. Il avait déjà vu des démons dans le laboratoire de recherche angélique et ne trouvai pas qu’il leur ressemblait. Lucian fronça les sourcil avec un air confus et répondit : “ Ok…. 157, le jeune chasseur masqué. Rentrons pour discuter de ton prix et se réchauffer ”
157 demanda: “ et ma louve? ” Lucian rétorqua: “ ta louve ne peut pas entrer, pourquoi? ”
“Alors demain, je suis fatigué et je ne quitterai pas ma louve ”. Lucian connaissait cette réaction venant de certain chasseur , et comprit la réaction de 157.
“ Veux-tu quelque chose? Une chambre ? Un lil ” demanda Lucian. 157 prit une pause pour réfléchir, plus les secondes passé, plus sa queue s’agitait. Puis, sa queue se figea net: “ Du chocolat et des gâteaux, je veux goûter ça !!!! Et monter dans un bateau !!!!” Le regard enjoué et intense du jeune homme surpris le vieil homme qui ria et rétorqua “ Je vois, j’insiste pour que tu restes ce soir, nous pouvons faire une exception pour ta louve, nous vous installerons dans le grand hall du banquet ”. Lucian était intrigué par ce jeune garçon qui était bien plus efficace que ces meilleurs chasseurs réunis et qui s'intéressait plus aux pâtisseries qu’à négocier pour ces services.
“ J’aurai des gâteaux???? ” demanda 157 avec insistance.
“ bien sûr jeune homme, rentrons”répondit Lucian. 157 le suivit avec sa louve le vieil homme qui par une énorme double-porte. La pièce était grande, avec en son centre un feu avec un foyer rectangulaire fait de pierres. Des bancs et des tabourets en bois étaient disposés autour. Sur les côtés, il y avait des tables et des bancs. Les murs et le sol aussi étaient fait de pierres et de poutres en bois. Dans le fond, il y avait un trône en bois sculpté. Lucian s’installa devant une des tables et invita 157 à s'asseoir: “ qu’on apporte un repas pour nous 2, et aussi quelques pâtisseries pour notre jeune ami ”. 157 s’installa et la louve s’allongea sur le ventre non loin de 157. Une fois assis, 157 baissa ça capuche tout en gardant son masque. Lucian remarqua ces oreilles de loup et demanda: “ dis moi, jeune chasseur. qu’es-tu. Je ne connais que 2 choses qui ont des griffes, des oreilles et une queue de loup, et des yeux de chat: les démons et les loup-garou. Et tu n’as pas l’air d'être un des 2 vu que tu nous as pas tués ou dévorés. ” 157 eut une oreille en guise de signe sur son interrogation: ” pourquoi je vous mangerais ou vous tuerai? démon et lougragrou sont mauvais? ”
Lucian ria et répondit: ” oui, se sont des monstres dont le seul but est de tué. Mais tu dois bien avoir des parents, non? ” 157 rétorqua: ” parents? ha… oui…. j’en ai entendu parlé. J’ai pas de parents, mais j’ai un ami. On pourrait dire qu’il est un parent pour moi ” se rappelant de son ami ribur rencontra il y a longtemps lâchant un petit sourir discret. 157 était agacé par ces questions mais son agacement fut vite balayé par l’odeur du repas venir.
“ Enfin le repas!!! Et quand vous aurez fini, déplacez quelques meubles pour faire de la place à nos invités. Et amenez un lit pour que notre jeune chasseur ai le plus de confort ” exigea calmement et la garde s’exécuta. 157 avait déjà attaqué le repas, un peu de tout. 157 regarda la louve qui s’approcha pour mettrez sa tête a ces pieds, il lui donna tout un sanglier cuit. Elle le mangea en étant allongée sur le ventre, même les os. Lucian était subjugué par une telle obéissance. Le vieil homme mangea avec l’enfant avec silence et réfléchissait. Une fois le repas fini, 157 réclama ces gâteaux et Lucian en faisa apporter. Il commençait à faire tard mais avant tout, les pâtisseries. “Il se fait tard, je vais aller me reposer, jeune chasseur. Je te laisse déguster tout cela en paix. Nous te sommes encore reconnaissant ”. En voyant 157 concentrai sur ces nouvelles merveilles qu’il dévora sans pitié, il partit. Cette nuit là fut calme et 157 évaluait la situation depuis son arrivé au village. Il prena soit de ne pas montré son visage tout le long de repas, de plus ces cheveux faisa office de capuche naturelle. Malgré son air détaché, il avait pris l'habitude de toujour etre sur ces gardes.
Il s’installa près du feu avec la louve, allongé sur le ventre légèrement recroquevillée sur elle même , assis sur un tabouret. Il ressentit une tension palpable à cause de certains membres de la garde. Mais le vieil homme semblait sincère, il serait peut-être intelligent d’avoir de bons rapports avec le voisinage, le temps de passer l’hiver. Et puis, peut-être qu’il aura encore de ces délicieuses pâtisseries. De plus, son équipement commençait à s’user. Ce soir là, je vous laisse imaginer les rêves sucrés qu’il put faire.

Le lendemain matin, 157 ne manqua pas ces habitudes. Il se réveilla tôt, se prépara et sorta devant le bâtiment avec la louve pour s'asseoir sur un des bancs fait de bûches fendus. Il profita de l’air marin et du bruit de la mer. Il resta là pendant une trentaine de minute avant d'être rejoints par le vieil homme: ”déjà debout, jeune chasseur. Je peux m’assoir? ” dit-il à 157 qui lui répondit: “oui, mais tu es déjà debout aussi. ” avec son masque et sa capuche de mis.
“ J’aime venir de bon matin pour profiter de la vue, aussi du calme et du chant de la mer ” s'exprima Lucian.
“ moi aussi, mais je préfère la forêt ” répondit 157. Lucian pris quelques minutes pour profiter de ce spectacle marin, puis il reprit son sérieux : “ Je te remerci pour les prises de la veille, mais j’aimerai quand même connaître ton prix pour ton travaille ”.
157 répondit: “ L’or s’est lourd, j’aime pas l’or. Mais j’ai besoin de réparer mes habits, et aussi harnachement de la louve ”.
Le vieil homme trouva la réponse de l’enfant à la foi plein de sagesse mais aussi avec une pointe d’insouciance: “ pour être franc , mon garçon, j’aimerai ton aide pour nous la chasse. 3 de mes chasseurs se morts pendant leur chasse, ils sont tombés dans un précipice. tu as l’air doué, j’aurai besoin de tes talents pendant l’hiver. Il ne me reste que 2 chasseurs…. “
157 avait déjà réfléchi à la question et répondit: ” j’ai besoin d’habits neufs, pendant l’hiver et pour la fin de l’hiver. Pareil pour l’harnachement et les sacoches sur ma louve. De plus, je veux monter sur un bateau. J’ai entendu dire qu’il y avait un peuple à grandes oreilles au delà de l’eau. Je veux voir. Avec des vivres pour le voyage. Et que l’on ne vienne pas me déranger chez moi, je ne reviendrai que pour rapporter la chasse , et prendre ce que j’ai besoin. Si j’ai besoin de bandage un jour, ou autres choses ”.
Lucian fut extrêmement surpris par le sérieux de cette demande, pensant que cet enfant était plutôt naïf. Il comprit que 157 n’avait pas besoin de lui pour survivre et qu’il était conscient de sa demande, mais son village avait besoin de vivres en urgence le temps que ces émissaires reviennent avec des marchandises alimentaires qu’ils auront achetés. Et même là, la chasse aidera à lutter contre l’hiver et lui répondit: “j’accepte jeune chasseur, à la fin de l’hiver, un de nos navires t'emmènera au pays des elfes, ces êtres à grandes oreilles. De plus, tu auras ce dont tu as besoin pour l’hiver et ton voyage. Sache que le voyage dure 2 semaines, et nous te préparons des vêtements neufs pour ce dit voyage ”. L’hiver aller durer encore 3 mois, et les émissaires seront là que dans 5 jours si tout se passe bien. Ce n’était pas chère payé pour la survie de son peuple.
157 se leva et disa : “je retourne à mon abri, je reviendrai tout les soirs et repartirai aussitôt” d’une voix ferme.
“alors nous nous disons à ce soir , jeune chasseur” répondit Lucian.
157 prit la route pour son abri.

1 mois s’écoula dans le respect de l’accord passait avec le chef du village, et 157 avait des vêtements neuf et un harnachement tout aussi neuf. Il avait récupéré une cuisine portative pour un feu de camp et une couverture. Il avait de temps en temps des pâtisseries et tout se passa bien. Mais depuis quelques jours, des villageois se faisaient attaqués la nuit par les loups. Le village était en ébullition. Puis, un beau matin, 5 soldats de la garde se réunissait devant la tanière de 157. L’un d’eux hurla: “ Sortez de là!!!! Viens répondre de tes actes !!!! ” l’arme à la main. 157 sorta de sa tanière et vit ces opposants, tous l’arme à la main. Il répondit à ces aboiement: “ tu veux quoi? ” avec mécontentement.
“tu as tués des villageois ces derniers jours, tu attaques le villages la nuit avec ton loup, nous en sommes sûr !!!! seul un monstre pourrais faire ça!!! ” rétorqua le soldat.
Ces accusations énervait 157, pourquoi attaquerai t-il les villageois… 157 lui répondit: “ je n’ai pas tués les villageois, alors je prends mes affaires et je m’en vais” sachant voulant éviter le massacre.
“tu tentes de fuir !!! monstre !!! tuez le !!! hurla le soldat.
157 se rua sur le premier l’asseyant de la troupe pour lui monter sur les épaules d’un bond et lui arracha la gorge, puis il sauta au sol pour reprendre son assaut sur l’un des soldats choqué par le spectacle, ne le laissant pas réagir. il lui trancha les tendons d’achille, et pendant sa chute , l’acheva d’un coup de griffe derrière la nuque. L’un des 3 restants sonna le cor , tandis que les 2 autres fonça sur 157. Il prena son élan pour viser leur gorge et en quelques secondes, il les décapita. Le dernier resta tétanisé tandis que des renforts étaient à une dizaine de mètre. “ Arrêtez !!!!!! ” hurla 157. Mais personnes ne l’écouter et les renforts étaient déjà là. Il fit face à 6 hommes, dont un tétanisé et sentant l’urine. La louve bondit de la tanière à toute vitesse et écrasa le crâne d’un des soldats fonçant sur 157 à grand coup de machoir. Il profita de cette diversion pour lancer sa dague en plein front de l’archer, qui ne put visée tant la vitesse de sa cible fût incroyable. L’un d’eux attaqua dans le dos de 157 qui eu juste le temps d’esquiver, qui bondit 2m hors portés de ces adversaires et hurla:” J’AI PAS TUÉS LES VILLAGEOIS!!!!! ” mais le mal était fait, et les 3 soldats encore debout fonça sur le jeune garçon et la louve en trancha la tête d'un des soldats en morceau d’un coup de griffe. 157 attendit l’arrivé des 2 soldats. Une fois à porté, il esquiva les coups et profita d’une ouverture pour planter ces griffures dans le coup d’un des soldats, qui se vida de son sang sur place. Le dernier soldat pensa que ça chance était devant lui, il n’avait plus qu'à baisser son espadon. Puis, il senti son corp se lever par la tête, qui sembla être comme dans un étaux. La louve l’avait prise dans sa gueule et l’écrasa en un seul coup de machoir. Le craquement du crâne fut horrible. Plus qu’un, à genou et baignant dans sa pisse. 157 s’approcha de leur archer décédé pour récupérer sa dague. Il regarda l’homme dans les yeux et disa: “ je n’ai pas tués les villageois, mais je m’en vais. Ne pas me suivre”. 157 rangea au plus vite le peu d’affaire qu’il avait et fuya avec la louve loin de tout ceci. Cette scène ne le marqua pas vraiment mais il regrettait quand même leurs morts.

Depuis, la rumeur raconte que le démon masqué foulai ces terres pour massacrer les villageois, ne laissant que des charniers derrière lui…. Les humains…...

Son arrivé sur Stygma:


Une nuit, 157 rêva de plaines immenses, de forêts aux arbres gigantesques et d’enfants qui jouaient avec lui…. Au fur et à mesure de ce rêve il vit une femme magnifique à la chevelure de bronze, ornée de feuilles, entourée de bêtes toutes différentes. Cette femme lui racontait des histoires, entourée des enfants… Ce rêve semblait si beau , puis la nuit tomba brusquement et la femme se redressa, les enfants avaient disparu…. Puis elle prit le visage de 157 entre ces mains et lui murmura avec douceur: “ je t’offrirai ce rêve mon enfant “….
157 se réveilla brusquement, confus…
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157, L'enfant-bête

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