Iraziel ouvrit les yeux, sentant le vent s’engouffrer dans les boucles de ses cheveux, profitant quelques instants du soleil printanier. Autour d’elle, des arbres, à perte de vue. Au premier regard, elle comprit qu’elle se trouvait dans une forêt de chênes anciens. Elle leva les yeux au ciel et vit que le soleil brillait d’une lueur anormale, irradiant plus qu’à l'habitude. Elle formulait déjà plusieurs suppositions sur la cause de cette hausse de luminosité, mais aucune ne la convaincu vraiment. Elle laissait ses pensées vagabonder quelques minutes, puis se remémora les derniers évènements qu’elle avait en tête, son aide apportée aux ferventes déloyales ainsi que l’impression qu’elle quittait ce plan d’existence. Perdue dans ses pensées, elle fut surprise lorsqu’elle entendit une voix fuser à ses côtés. Elle se retourna et y rétorqua :
“D’après moi, nous ne sommes plus sur Nevilïm. La composition de l’air et de l’atmosphère est différente, sans même parler de la lueur de l’étoile qui nous éclaire. Et je ne suis pas qu’une Longue-sur-Pattes, j’ai un nom. Moi c’est Iraziel, Comment t’appelle t-on, Nain?”
(Iraziel parle en bleu, Azaroth en vert)

“Et bien Ribur, tu as changé, le poids de l’expérience est visible en toi. Et oui, maintenant je me souviens de toi, Ribur Mâchoire de Fer, tacticien de l’armée Grohandaise et fléau des orcs. Tu as raison, il n’y a pas de fumée sans feu, allons voire ce qu’il y a là bas. Par contre, je te prierai de t’abstenir des commentaires sur ma nouvelle apparence, ce n’était pas voulu, mais je m’y suis acclimatée avec le temps.”
(Iraziel parle en bleu, Azaroth en vert)

“Énième preuve de la supériorité des elfes, que ce soit physiquement (a t on jamais vu un nain gracieux?), ou au niveau de la sagesse. Bien, je vais laisser couler, tu as encore le tempérament d’un nain de 10 cycles… De plus, je te complimentais sur ta stature, car maintenant tu as l’air d’un VRAI nain, pas d’un semi-orc. Et oui, je ramène ma science car tu en as besoin.”
(Iraziel parle en bleu, Azaroth en vert)

Elle avançait à un rythme normal (pour un elfe) puis elle ralentit afin de laisser Ribur marcher à ses côtés. Elle sentait l’odeur du bois brûlé et la fumée se rapprochait de plus en plus, au tournant d’une butte, ils découvrirent une palissade en bois éventrée à plusieurs endroits, qui semblait contenir un simulacre de village, composé de quelques tentes déchirées et un feu qui semblait sur le point de s’éteindre.

Dans une torpeur plus prononçée que d’habitude, 157 se réveilla tout doucement, à côté de Maïa à peine réveillé. Il observa les alentours se rendant compte que l’endroit ou il se retrouve n’est pas celui de son sommeil. Il vit les plaines et aussi une forêt au loin. Maïa et lui se redressa. Il s’interroga, puis il vit de la fumée noire au loin, et prit la décision de partir dans la direction opposée, la forêt dense. De plus, la faim commença à venir.157 Sentit quelque chose approcher et s'arréta net.

Iraziel rouvrit les yeux et se tourna dans la direction dans laquelle elle avait perçue la rupture de la trame dimensionnelle. Elle décida de se rendre à l'emplacement de la perturbation, mais elle hésitait en observant Ribur qui dormait paisiblement, elle ne pouvait pas se permettre de le laisser seul sans défense. Elle raviva donc le feu avec du bois sec trouvé à proximité, puis rassembla son énergie. Cela lui prit plus de temps qu'à l’accoutumée, elle se sentait plus lente dans sa canalisation. Après quelques minutes d'incantation, elle finit par recouvrir le campement d'un barrière magique afin d'éviter l'intrusion de prédateurs en son absence. Iraziel se dirigea vers la porte du village et s'élança en foulées régulières vers l'emplacement de la perturbation. Azaroth lui murmura  de ne pas se précipiter, car l'on se trouvait dans un environnement inconnu et potentiellement hostile. Elle continuait d'avancer, ralentissant progressivement jusqu'à atteindre le bout de la forêt. Elle déboucha donc sur des plaines à perte de vue. Elle distingua au loin une forme sombre accompagné d'un animal, qui semblaient se diriger vers les massifs arborigènes qui s'étendent à perte de vue au sud-est des plaines. Iraziel accéléra jusqu'à atteindre sa vitesse de pointe, déterminée à ne pas perdre de vue cet inconnu et sa bête et s'élança à sa poursuite.
(Iraziel parle en bleu, Azaroth en vert)

157 arbore des vêtements pour enfant noirs en cuir sombre usés qui cache la totalité de son corp. Il marche pied nu, plus pratique pour ces griffes à ces pieds. La seule chose qu’il a aux pieds ce sont des bandes de tissu. Il a une cape à capuche devenu grise avec le temps, il porte toujour sa capuche laissant juste apparaître ces yeux de chats verts a cause de son masque de carnaval. Il porte aussi des mitaines laissant passé ces griffes et une partie de ces doigts. On peut aussi remarquer sa queue de loup. On peut aussi remarquer 2 bosses à travers sa capuche lançant penser à des oreilles non-humaines.

Elle peut voir le petit être et la louve cote à cote, immobile. Tout d'abord la louve infernis grogna en guise d'avertissement. L'enfant tourna la tête, son regard est celui d'un prédateur prét a sauté à la gorge d'une potentielle menace.

Iraziel entendit un grognement sourd, provenant d'approximativement 200 mètres devant elle. Une impression fugace de peur s'empara d'elle, puis disparut aussi rapidement qu'elle lui était venue. Azaroth l'alerta rapidement:
"Je sens la présence de deux êtres vivants, à environ 180 mètres devant toi."
Iraziel s’approcha lentement, laissant ses mains bien en vue. Elle progressa lentement et s'arrêta à 50 mètres devant elle, distinguant une silhouette encapuchonnée en noir, portant un masque de carnaval, une louve de deux mètres de haut à ses côtés.
Elle dit à haute voix:"Je suis Iraziel, je ne vous veux aucun mal."
Elle répéta ce message deux fois, et attendit que l'inconnu fasse le premier pas, pour ne pas le brusquer.
(Iraziel parle en bleu, Azaroth en vert)

Il déploya ces griffes lentement, examinent l'être en face du regard mais aussi de son odorat. Il eu un moment d'hésitation puis reconnu une des odeurs. Son regard se durci. La louve ne bouge toujour pas.

Puis, avec une voix d'enfant, il dit: " Premièrement: tu me veux quoi.... "
Ensuite, il prit un ton plus dur: " Deuxiémement: Pourquoi tu as l'odeur de ribur sur toi ?!!!!"

"Pour répondre à ta première question, il me faut commencer par répondre à ta deuxième question: J'ai l'odeur de Ribur sur moi car je suis arrivé dans ce monde avec lui, et car nous avons passé la journée à tenter d'en découvrir plus sur ce monde, et nous pouvons t'offrir un abri. Nous avons découvert un village en ruine, et Ribur s'est endormi, épuisé. Ayant senti une rupture de la trame dimensionnelle, je suis partie du village à la recherche de ce qui a pu déclencher cette anomalie. Avant de partir, j'ai créé un protection magique autour du camp pour empêcher que du mal soit fait à Ribur. Je t'ai vu en train de t'enfoncer dans cette forêt, voilà pourquoi je t'ai suivi. Je peux t'amener à ce village et tu pourra voir Ribur en bonne santé. Comme gage de ma bonne foi, je m'engage à te mener à Ribur en bonne santé, je t'autorise à me tuer si je trahis ma parole."
(Iraziel parle en bleu, Azaroth en vert)

Il regarda l'elfe un peu confus: " trame dismensionnelle... " Puis il regarda l'elfe dans les yeux, il sentit quelque chose de bizarre, une présence qu'il n'avait senti depuis longtemps. Après quelques secondes , 157 dit: " ton âme, s'est pas la tienne"

157 prit quelques secondes pour réfléchir. Il se posa quelques questions puis décida de lui répondre: " Non, mais on va te suivre. toi , bien devant". 157 resta sur la défensive et suivit l'elfe. Il ne l'a lacha pas du regard tout le long du trajet sans dire un seul mot.

Iraziel marcha donc le long du sentier, lentement. Elle n’essaya pas d'engager la conversation avec l'inconnu, elle sentait bien qu'elle n'arriverait pas à en savoir plus sur lui, et que seul Ribur pourrait apporter les réponses à ses questions. Elle marchait en direction du village, consciente de la présence de l'inconnu et de sa bête derrière. elle se fia donc à son instinct inné pour retrouver la trace de son sort de barrière. En arrivant en face de la palissade, elle dissipa le sort et s'assit au coin du feu.

157 lança un regard du coin de l'oeil à Maïa. Elle alla se placer à 10m du lieu. Puis il regarda dans la direction de Ribur et constata que l'elfe n'avait pas mentit et se retourna vers elle: " Tu t'appelles iraziel, moi s'est 157 ". Puis il se dirigea vers le nain doucement. On pouvait lire dans ces yeux une grande émotion de bonheur.

Iraziel s'endormit un sourire rêveur aux lèvres, en songeant que cet univers n'avait pas l'air si inhospitalier

Ribur ouvrit lentement les yeux, se sentant comme épié il se mit directement en alerte. Se redressant d'un bond il faisait désormais face à celui qui l'épiais. Ce visage, cet être, tout en lui lui était familier, aucun doute possible, c'était bien l'enfant-loup, mais était-ce une hallucination
"Bëowür ?! Mais ! Comment est-ce possible ?! Tu portes encore cette saloperie ?! N'avais-je pas été claire au sujet de ce masque ?! Jamais en ma présence ! Personne ne te fera de mal de mon vivant !"
Le nain se jeta, larmoyant, vers l'enfant...

157 se mis a pleurer et se jeta dans la barbe a Ribur, enfonçant sa tête dans celle-ci. Il répliqua avec une voix enjouée : " s'est pour ne pas être obliger de tuer, tu sais comment sont les humains..." Puis il repensa au bateau sur lequel il navigué et demanda en le regardant dans les yeux: "Il est ou le bateau, et l'océan?". Il ne lacha pas Ribur pour autant.

"Mais de quel bateau parles tu ? Il n'y pas d'océan ou de mer dans le coin, du moins pas à ma connaissance... Reprends toi Bëowür, il ne t'arrivera plus rien, plus aucun homme ou autre ne te fera du mal désormais ! Foi de Ribur !" Répondit le nain larmoyant au contact de l'enfant qui lui avait tant manqué durant tout ce temps.

L'enfant regarda ces griffes : " les hommes ne sont plus un problème ".
Puis il regarda ribur, l'air un peu confus: " j'étais sur un bateau avant de dormir. Et je me réveille dans une plaine un peu boisée.
Au début je pensai à un tour de la femme aux grandes oreilles, son âme n'est pas la sienne. Ou plutot, il n'y a pas que la sienne."
Puis il disa : "Maïa!" se qui ramena la louve au coté de 157, elle se coucha sur le ventre. Il fouilla dans une des sacoches pour en sortir 2 gros liévres de névilim.

"Je ne peux répondre à tes questions sur la magie Bëowür, mais pour ce qui est des hommes tu as bien raison ! Et je vois que tu n'as pas perdu les bonnes habitudes, et si on préparait un bon repas ?" Ribur chercha à sa ceinture où était sa lame pour dépecer, mais il ne lui restait pas grand chose à part ses effets personnel, tout son barda avait disparu.